Inondations dans la région d’Agadez et de Tahoua. Les inondations consécutives aux pluies précoces de la troisième décade du mois d’avril ont durablement touché plus de 2000 personnes laissées exsangues par la furie des eaux à Iférouane (région d’Agadez) et à Tabalak (région de Tahoua). D’’importants dégâts matériels, sur les cultures, le bétail ainsi que des pertes humaines ont été enregistrés. Les populations affectées ont toutes quitté le lit des koris pour se réinstaller en hauteur sur les flancs des montagnes dans des abris précaires faits de branchages et de nattes. La situation humanitaire reste précaire, car les sinistrés restent fragilisés par la perte de leurs productions et cheptels détruits par les eaux. Ce qui aura pour conséquence une baisse de leurs revenus tirés de la production maraîchère et de l’élevage. De même des mesures urgentes doivent être prises pour la réhabilitation des puits pastoraux et villageois ensevelis pour éviter aux sinistrés de recourir à l’eau des koris, ce qui peut les exposer à diverses maladies. Les cadavres des animaux morts doivent être rapidement incinérés ou enterrés pour éviter la pollution de l’eau. Le Comité régional de prévention et de gestion des catastrophes et crises alimentaires est à pied d’œuvre en relation avec la Cellule de Coordination Humanitaire (CCH) de la primature pour mobiliser les premières aides nécessaires à ces sinistrés. Pour cela le stock de l’OPVN devrait être mis à contribution et acheminé incessamment sur les sites concernés.